On a tous déjà vécu, d’une manière ou d’une autre, des douleurs ou des symptômes liés à notre psyché. Prenons un exemple classique : la course effrénée aux toilettes avant un examen important ou une présentation devant des centaines de personnes. On appelle ça le trac : on est nerveux, on transpire, on a le ventre noué. Cette même sensation peut surgir au commencement d’une nouvelle relation amoureuse, avec ces fameux papillons dans le ventre à l’idée de voir ou penser à quelqu’un qui nous plaît.

Mais pour un certain nombre d’entre nous, ces sensations corporelles prennent une autre dimension. Elles deviennent plus envahissantes, des symptômes qui s’installent durablement, nous hantent sur le long terme, et dont on n’arrive pas à se débarrasser. On ressent des douleurs au ventre ou au dos, des difficultés à digérer ce qu’on mange. On gonfle après les repas, on est gêné par des flatulences persistantes, des réactions allergiques étranges, ou encore des poussées d’eczéma qui apparaissent sans raison apparente.

Après des rendez-vous à répétition chez divers spécialistes et médecins, aucun diagnostic ne tombe. On finit souvent par entendre : «Ce sont des troubles psychosomatiques, allez voir un psy.» Face à cette incompréhension – pourquoi cela nous arrive-t-il? Comment s’en sortir? – on se sent perdu, on erre dans un parcours médical sans fin.

J’ai moi-même dû faire face, pendant plusieurs années, à des troubles psychosomatiques. Avec mes études en psychologie, mes recherches personnelles et mon expérience, j’aimerais partager mon point de vue sur cette situation. Sache que je ne suis pas médecin; ce que je te propose ici n’est pas une réponse universelle à tous les troubles psychosomatiques existants. Il est essentiel de consulter les spécialistes nécessaires pour écarter toute maladie grave ou condition rare, qui pourrait expliquer tes symptômes.

Mais si tu souffres de quelque chose de chronique, et que plusieurs médecins t’ont orienté vers des approches alternatives à la médecine classique comme la psychothérapie, l’hypnose ou la sophrologie, j’espère que cet article pourra t’offrir un peu plus d’espoir et t’éclairer sur les solutions qui existent pour se débarrasser des douleurs et des troubles psychosomatiques.

Les troubles psychosomatiques : Le cri silencieux du corps

Les troubles psychosomatiques résultent d’un mélange subtil entre le psychologique (psycho) et le corporel (somatique). Concrètement, ce sont des symptômes physiques bien réels – comme des maux de ventre, des douleurs dorsales ou des réactions cutanées – qui trouvent leur origine dans notre esprit: émotions, stress ou traumatismes.

Tu as sans doute déjà entendu parler du «mind-body connection» ou du lien corps-esprit. Ici, on parle d’un lien qui dépasse les effets à court terme, pour devenir chronique. Ces symptômes physiques, souvent inexpliqués ou difficiles à traiter avec la médecine classique, persistent parce que leur véritable cause reste enfouie : des émotions ou des traumatismes non résolus. Pour s’en libérer, il faut donc s’attaquer à la source: notre psyché.

Dans la littérature scientifique, les troubles psychosomatiques sont associés aux émotions refoulées. En d’autres termes, ils sont les cris silencieux de notre corps lorsque nous n’écoutons pas ce que notre esprit tente de nous dire. Quand nous sommes incapables d’exprimer, de digérer ou de gérer nos émotions correctement, nous les refoulons. Cela revient à cacher la poussière sous le tapis: tôt ou tard, les symptômes physiques apparaissent.

Les symptômes fréquents des troubles psychosomatiques:

  • Douleurs et maux physiques: mal de dos, douleurs abdominales, fibromyalgie, ou musculaires inexpliquées.

  • Troubles cardiovasculaires: comme une pression artérielle élevée ou des palpitations.

  • Problèmes gastro-intestinaux: syndrome du côlon irritable, difficulté à digérer, acidité gastrique insuffisante, mauvaise absorption des nutriments.

  • Troubles mentaux : la fatigue chronique, le brouillard cérébral (ou brain fog). 

Image représentant les douleurs et troubles corporels, symptômes associés aux troubles psychosomatiques.

Les troubles somatoformes 

En psychologie, on parle parfois de troubles somatoformes, un terme un peu technique bien expliqué dans le DSM-5 (manuel de référence en psychiatrie). L’ancien terme utilisé était «troubles à symptomatologie somatique».

Quelle est la différence?

  • Une personne souffrant d’un trouble somatoforme ressent non seulement des symptômes physiques, mais manifeste aussi des pensées excessives et obsessionnelles autour de ces symptômes. Cela inclut une anxiété élevée, des comportements disproportionnés ou une énergie considérable consacrée à surveiller son état.

  • En revanche, les troubles psychosomatiques impliquent des symptômes physiques liés au stress ou aux émotions, sans cette dimension obsessionnelle.

Ces troubles sont souvent comorbides avec l’anxiété et la dépression, ce qui signifie qu’ils apparaissent fréquemment ensemble.

Troubles psychosomatiques : d’où viennent-ils vraiment?

Les causes des troubles psychosomatiques sont encore l’objet de nombreuses recherches. Si la science n’a pas encore toutes les réponses, un consensus se dégage néanmoins dans la communauté scientifique, notamment reprit dans le DSM-5, le manuel de référence en psychiatrie. Ce trouble peut avoir plusieurs origines:

Une vulnérabilité génétique: 

Certaines personnes naissent avec une sensibilité accrue, une tendance à ressentir la douleur plus intensément ou à réagir de manière amplifiée au stress.

Des expériences traumatiques précoces

Vivre des événements marquants dans l’enfance, comme des violences, de l’abus, un abandon ou un manque d’amour et de soins, peut profondément marquer le corps et l’esprit. Ces blessures, parfois inconscientes, laissent des traces émotionnelles qui s’expriment souvent bien plus tard, sous forme de symptômes physiques.

Un apprentissage négatif

Grandir en portant une attention excessive à ses sensations corporelles, ou en interprétant chaque ressenti comme une alerte grave, peut renforcer l’apparition de troubles psychosomatiques.

Des influences culturelles et sociales

Certaines sociétés ou environnements familiaux nous apprennent, explicitement ou implicitement, à réprimer nos émotions, à ne pas les exprimer ou à les minimiser. Ce processus de refoulement émotionnel peut être un déclencheur important.

L’inhibition émotionnelle et le stress : la racine cachée des troubles psychosomatiques

Ok, Mathilde, tu nous parles d’émotions refoulées, mais qu’est-ce que ça signifie vraiment? En psychologie clinique, on utilise souvent le terme «évitement de l’expérience émotionnelle» ou inhibition émotionnelle. Derrière ces mots un peu techniques se cache une idée simple : ne pas exprimer ses émotions correctement ou ne pas savoir les réguler. Ce phénomène peut parfois être aggravé par des biais ou des déficits cognitifs dans notre capacité à gérer nos émotions (mais ça, ce sera le sujet d’un autre article).

Souvent, nous refoulons nos émotions parce qu’on nous a appris – consciemment ou inconsciemment – qu’elles sont :

  • Inacceptables (par exemple : «Je suis un homme, je ne peux pas avoir peur ni pleurer.»)

  • Intolérables (comme penser : «Je ne suis pas capable de gérer cette tristesse ou cette colère.»).

Alors, on les supprime. Enfin… c’est ce qu’on croit. En réalité, ces émotions ne disparaissent pas. Elles restent là, bien enfouies, et finissent par causer, à long terme, des symptômes de mal-être mental ou physique. Une étude suggère même qu’à long terme, les émotions refoulées et le stress chronique pourraient augmenter le risque de développer des maladies graves, comme le cancer.

À quoi ressemble l’inhibition émotionnelle?

Voici quelques exemples concrets:

  • Éviter l’émotion: fuir tout ce qui pourrait nous amener à ressentir cette émotion.

  • Sur-activité: être constamment occupé pour éviter de faire face à ce que l’on ressent.

  • Distraction: s’engager dans des activités ou des interactions sociales pour ne pas affronter l’émotion.

  • Réassurance: se dire «Tout va bien», sans accepter d’aller mal sur le moment.

  • Déni ou dissociation: ne pas s’avouer qu’on est triste, en colère ou effrayé, jusqu’à perdre le contact avec ses sensations corporelles. Cela est particulièrement fréquent chez les personnes souffrant de PTSD (troubles post-traumatiques) ou ayant vécu des traumatismes importants.

    Si ce sujet t’interpelle, je te recommande vivement de lire The Body Keeps the Score de Bessel van der Kolk, un psychologue de renom expert dans le traitement des traumatismes. Dans ce livre, il explore en profondeur les conséquences du PTSD sur le corps et explique comment le traumatisme, même enfoui, s’exprime souvent par des symptômes physiques. 

    Lire le livre

Attention, il ne s’agit pas de dire qu’il est toujours mauvais de se distraire ou de se rassurer. Se changer les idées ou prendre du recul est même souvent nécessaire pour souffler. Le problème commence quand on fait tout pour éviter systématiquement nos émotions, en ne les laissant jamais émerger.

Prenons l’exemple d’une rupture amoureuse : il serait insensé de vivre intensément sa tristesse à chaque instant, chaque jour, pendant des mois. Mais à l’inverse, fuir complètement cette émotion pourrait empêcher de la digérer. La clé? Trouver un équilibre. Tu es la seule personne à savoir ce qui te convient pour avancer.

Stress, anxiété et troubles psychosomatiques : un lien évident

Il existe un lien fort entre troubles psychosomatiques, stress, anxiété et dépression. Pourquoi? Lorsque nous sommes stressés ou anxieux, notre corps produit en excès du cortisol, l’hormone du stress. En parallèle, un système bien connu s’active : le système «fight or flight» (combat ou fuite).

Les effets du stress chronique sur les troubles psychosomatiques : une main pressant un pamplemousse, symbolisant la pression constante et ses impacts sur le corps et l'esprit.

Ce mécanisme, conçu pour nous aider à survivre, est une réponse biologique adaptative. Imaginons un scénario classique: tu es dans les bois et un ours te poursuit. Ton corps mobilise toutes ses ressources pour te permettre de survivre. Voici ce qui se passe :

  • La digestion s’arrête: le corps n’a pas besoin de dépenser de l’énergie pour digérer.

  • Les processus de réparation et de relaxation sont mis en pause (les cicatrices, la récupération cellulaire, etc.).

  • Ton cerveau entre en mode focus : une vision tunnel, concentrée uniquement sur la menace.

À court terme, cette réaction est bénéfique : elle te sauve. Mais à long terme, si ton corps est constamment en alerte à cause de stresseurs chroniques, le système se dérègle. Voici ce qui peut arriver :

  • La digestion est perturbée : troubles gastro-intestinaux, syndrome du côlon irritable.

  • Ton immunité s’affaiblit: tu tombes malade plus facilement.

  • Mentalement, c’est l’épuisement total.

Pas étonnant que le stress chronique soit lié à de nombreux troubles psychosomatiques. La vraie question est: comment calmer ce système en alerte constante?

Histoires vraies : quand la psychothérapie soigne le corps

Un jour, mon professeur de psychologie clinique à l’université nous a raconté une histoire marquante. Il avait accompagné une patiente souffrant d’un eczéma sévère, étendu sur tout son corps. Son médecin, après de nombreuses prescriptions de cortisone inefficaces, ne savait plus quoi faire. En dernier recours, il lui a proposé d’essayer une psychothérapie, non pas pour guérir l’eczéma, mais pour mieux vivre avec ce handicap.

Lors des séances avec mon professeur, la patiente a avoué qu’un événement très marquant avait précédé le déclenchement de son eczéma. À ce moment-là, la patiente avait instinctivement choisi d’inhiber son émotion, persuadée que ce n’était ni le moment, ni le lieu pour l’exprimer. Grâce à la thérapie, elle a finalement réussi à mettre des mots sur cette émotion refoulée et à l’exprimer pleinement. Le résultat? Son eczéma a disparu du jour au lendemain. Le médecin n’en revenait pas.

Cette histoire illustre parfaitement l’impact que peuvent avoir les émotions refoulées sur notre corps et l’importance cruciale de les reconnaître et de les exprimer.

J’ai entendu de nombreuses histoires similaires, que ce soit par des témoignages de psychologues, de patients ou même dans ma propre vie. Et oui, même en étant psychologue, on n’est pas à l’abri de vivre ce genre d’expériences. Pour ma part, j’ai aussi traversé des épisodes où mes troubles psychosomatiques se sont améliorés, parfois presque miraculeusement, grâce à un travail sur mes émotions.

Je pense que Gabor Maté, médecin et auteur de nombreux best-sellers, le dit mieux que moi:

The body is the record keeper of our experiences, and when we listen to its archives, we can heal our wounds. – Gabor Maté.

En français ça donne : « Le corps est l’archiviste de nos expériences, et lorsque nous écoutons ses archives, nous pouvons guérir nos blessures. » 

Si ce sujet t’intéresse, je te recommande vivement son livre When the Body Says No, qui a été une révélation pour moi dans mon propre parcours avec les troubles psychosomatiques. Une lecture essentielle pour comprendre à quel point nos émotions et nos expériences s’imprègnent dans notre corps.

Lire le livre

Les solutions pour apaiser corps et esprit

Je veux conclure cet article sur une note positive : tu ne vas pas endurer ces symptômes à jamais. Des solutions existent. Certes, le chemin peut être long et semé d’embûches, mais avec de l’envie, du travail et un bon accompagnement médical et psychologique, tu as toutes les clés pour t’en sortir. Alors, arrête de scroller sans fin sur internet à la recherche du coupable de tes douleurs ou de la pilule magique qui te guérira. Change ta manière de penser : passe de «Pourquoi j’ai ce problème?» à «Que puis-je faire pour y remédier?».

Au final, peu importe que ce problème soit lié à une raison génétique, culturelle, familiale ou traumatique. Ce qui compte, c’est qu’il est possible de changer. Le cerveau est plastique, c’est-à-dire malléable et capable de transformation. Tu en es capable, et je crois en toi.

La recherche scientifique sur les traitements est en pleine expansion, mais je vais te partager ici des solutions basées sur mes connaissances en psychologie, mes recherches et mes expériences personnelles. Ces pistes ne sont pas universelles; c’est à toi d’essayer, avec bienveillance et sans jugement, pour voir ce qui fonctionne pour toi. Reste curieux(se), attentif(ve) à ton corps et à tes ressentis. Tu sais, au fond de toi, ce qui est bon pour toi.

Écouter son corps avec bienveillance : image symbolique illustrant la douceur et le soin porté au corps, avec une fleur délicate posée sur une épaule.

Le yoga : libérer les émotions bloquées

Le yoga est bien plus qu’une simple activité physique; c’est un outil puissant pour se détendre et reconnecter corps et esprit. Bessel van der Kolk en parle dans son livre The Body Keeps the Score, et la science le confirme. En particulier, certaines postures du Yin Yoga sont connues pour aider à débloquer des émotions enfouies.

Il est d’ailleurs fréquent d’entendre un professeur de yoga dire:
«Cette position peut parfois faire ressortir des émotions. Ne les réprimez pas, restez avec elles, vivez-les pleinement. Vous êtes dans un environnement sûr.»

La méditation : écouter ses émotions avec douceur

La méditation est une pratique ancienne qui permet d’être pleinement à l’écoute de soi, de ce qui se passe dans notre corps comme dans notre esprit. Elle n’est pas facile, et elle demande du temps, de la patience, et beaucoup de bienveillance envers soi-même. Mais les bénéfices peuvent être transformateurs.

Si tu souhaites en savoir plus, j’ai écrit un article dédié à la méditation ici: Application de méditation gratuite : top 3 testé et validé par une psychologue.

Lire l’article

Le théâtre : exprimer ses émotions autrement

Le théâtre peut être une forme d’expression émotionnelle puissante. Jouer un rôle qui résonne avec nos propres émotions ou expériences peut provoquer un processus cathartique. Bessel van der Kolk évoque également cette approche dans son livre, notamment pour les personnes ayant des troubles psychosomatiques liés à un traumatisme. Une piste originale à explorer.

L’EMDR : désensibilisation et thérapie par exposition pour soulager le corps

L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une forme de thérapie par exposition reconnue pour son efficacité dans le traitement des traumatismes. Cette approche permet de revivre, en toute sécurité, des émotions refoulées ou non exprimées au moment d’un événement marquant, tout en les reprocessant.

Lors de cette thérapie, l’exposition progressive aux souvenirs traumatiques est combinée à des mouvements oculaires guidés (ou d’autres stimuli sensoriels) pour aider le cerveau à intégrer ces expériences de manière moins douloureuse.

C’est une thérapie par exposition qu’a utilisée mon professeur pour accompagner une patiente souffrant d’un eczéma sévère. 

L’hypnose : accéder aux émotions enfouies

L’hypnose est une autre méthode intéressante, qui plonge dans un état de relaxation profonde. Cet état favorise l’accès à des souvenirs, émotions ou pensées difficiles à atteindre consciemment. En travaillant avec un hypnothérapeute compétent, il est possible d’explorer ces zones enfouies pour amorcer une guérison.

La thérapie cognitivo-comportementale : changer ses pensées pour apaiser son corps

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une approche psychothérapeutique bien connue et largement validée par la recherche scientifique. Son objectif principal est d’aider à identifier et modifier les pensées négatives ou irrationnelles qui influencent non seulement nos émotions et comportements, mais aussi, dans le cas des troubles psychosomatiques, nos symptômes physiques.

Les thérapies psychédéliques : une exploration prometteuse

De nombreuses personnes ont rapporté des améliorations significatives grâce à des thérapies psychédéliques. Ces expériences, souvent encadrées dans des contextes spécifiques (comme des retraites aux Pays-Bas ou en Amérique Latine), permettent parfois de comprendre la racine profonde de nos maux. Bien que ces pratiques ne soient pas encore légales dans de nombreux pays, elles suscitent un intérêt croissant dans le monde scientifique.

Si cela t’intrigue, j’ai consacré un article entier à ce sujet ici: Plante hallucinogène et santé mentale : révolution thérapeutique en cours

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L’écriture avec la main non dominante : accéder à son subconscient

Bien qu’elle ne soit pas encore scientifiquement validée ni largement documentée, cette méthode m’a personnellement beaucoup aidée dans mon propre parcours. Elle est également connue et utilisée par certains psychologues dans des contextes thérapeutiques.

La méthode est simple :

  1. Écris une question à laquelle tu aimerais trouver une réponse avec ta main dominante (droite, par exemple).
  2. Réponds à cette question avec ta main non dominante (gauche, dans cet exemple).

Cette pratique, bien qu’inhabituelle, peut parfois révéler des réponses inattendues ou te permettre d’accéder à des émotions enfouies. Cette méthode favorise une connexion plus intuitive et émotionnelle avec toi-même.

Si cette méthode t’intrigue et que tu veux en savoir plus, je t’invite à lire mon article dédié ici : Dialoguer avec son subconscient : 5 étapes pour écrire avec sa main non-dominante.

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Si tu hésites sur quelle psychothérapie choisir, je t’invite à lire mon article dédié ici: Guide complet : Quelle psychothérapie est faite pour toi ?

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N’oublie pas: c’est un chemin vers la guérison, pas une course. Écoute ton corps, il sait ce qu’il lui faut pour aller mieux. Vois ce processus comme une quête personnelle, un apprentissage vers un mieux-être mental et physique. Cultive ta curiosité, explore ce qui te convient, et surtout, rappelle-toi que tu n’es pas seul(e). Si nécessaire, fais appel à un professionnel pour t’accompagner sur ce chemin.

En bref

J’espère que cet article, certes un peu long, t’a redonné du courage et de l’espoir. Parce que je le sais, l’ayant vécu moi-même, souffrir de troubles psychosomatiques, ce n’est pas facile. On erre médicalement, on cherche désespérément une réponse, une solution à nos maux qui semblent sans fin. Mais aujourd’hui, voici le message que je veux te transmettre :

  1. Tu n’es pas seul(e).
    Entoure-toi de tes proches, de personnes bienveillantes qui peuvent t’aider à y voir plus clair, et surtout de professionnels compétents et adaptés à tes besoins. Tu n’es pas seul(e), même si en ce moment tu as l’impression que ton corps est ton pire ennemi. Au contraire, vois-le comme ton meilleur allié. Oui, il te fait souffrir, mais il essaie simplement de te dire quelque chose: «Stop. Écoute-moi. Arrête de fuir.»
    Un jour, tu te diras: «Mon corps savait, et moi, je ne savais pas.»

  2. Les solutions sont en toi.
    Sois bienveillant(e) envers toi-même. Avec l’accompagnement d’un professionnel expérimenté, tu peux trouver la solution qui te convient et qui t’aidera à grandir. Ce que tu vis aujourd’hui ne sera pas éternel. Un jour, ce sera juste un mauvais souvenir, une période difficile que tu auras traversée. Et, avec le recul, tu verras que c’était une étape précieuse dans ton parcours de vie, un apprentissage important.

Les solutions concrètes pour avancer :

  • Yoga
  • Méditation
  • Théâtre
  • EMDR ou thérapie par exposition
  • Hypnose
  • Thérapies psychédéliques
  • Ecrire avec sa main non-dominante

N’oublie pas: ce chemin vers la guérison est unique à chacun. Il n’y a pas de recette magique, mais il y a de l’espoir. Écoute ton corps, il a des choses à te dire. Et surtout, sois patient(e) avec toi-même. Tu es plus fort(e) que tu ne le crois. 

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