Faire un choix, c’est loin d’être toujours simple. Il y a, bien sûr, des personnes qui semblent avoir une aisance naturelle à prendre les bonnes décisions sans regret, et d’autres qui ont tendance à hésiter, à analyser toutes les options possibles, jusqu’à parfois se retrouver paralysées face à une décision difficile.
Bien qu’il n’existe pas de solution miracle pour ces situations – et qu’un travail plus en profondeur avec un professionnel puisse parfois être nécessaire pour renforcer l’assurance et la confiance en soi – je te propose une petite technique simple et efficace, straight to the point, pour t’aider à prendre une bonne décision ou, à tout le moins, à clarifier ta prise de décision.
Pourquoi est-ce si difficile de faire un choix ?
Parfois, faire un choix devient un véritable casse-tête tout simplement parce qu’on a… trop de choix. Eh oui, en psychologie, il est bien connu que trop d’options ne nous simplifient pas la vie. Au contraire, cela augmente souvent notre stress et notre anxiété, et on a alors peur de prendre une mauvaise décision. Des études ont même démontré que, de nos jours, faire ses courses – face à un rayon rempli d’une infinité de produits – peut être bien plus stressant que du temps de nos grands-parents, où il n’y avait qu’un seul liquide vaisselle sur l’étagère. Moins d’options, moins de tracas !
Mais ce n’est pas toujours une question de quantité. Parfois, l’indécision vient de nous-mêmes : on peine à s’écouter, à se faire confiance, ou même à faire confiance à la vie. D’autres fois, c’est parce que prendre une décision implique de renoncer à une option qu’on aurait aimé garder. C’est là que ça pique : dire « non » peut être aussi difficile que dire “oui”. Résultat, on se retrouve alors incapable de prendre une décision.
Peu importe la raison de ce blocage, une chose est sûre : l’inconfort mental est bien présent. Et sur le long terme, cette difficulté à décider peut entraîner des symptômes franchement désagréables :
- Le stress augmente.
- On cogite sans arrêt, et les ruminations tournent en boucle.
- Une petite déprime peut s’installer.
- On devient obsédé par la question, au point de ne plus penser qu’à ça.
- L’insomnie s’invite.
- La paralysie s’installe : on se fige complètement. Incapable de prendre une décision, on reste bloqué.
Et comme si ce n’était pas assez compliqué, nos biais cognitifs viennent ajouter leur grain de sel pour encore plus brouiller les pistes. Le processurs decisionnel est affecté par des biais cognitifs tels que le biais de confirmation (on cherche des infos qui confirment ce qu’on pense déjà) et le biais de regret (on imagine les pires scénarios si on se trompe), prendre de bonnes décisions peut vite devenir un véritable parcours du combattant.
Comment utiliser la méthode des deux chaises pour faire un choix ?
Cette méthode est super simple et vraiment accessible. L’idée, c’est de rendre ton choix plus tangible et de faire parler ton intuition. Voilà comment ça marche :
Étape 1 : Prépare tes chaises et tes choix
- Tu prends deux chaises (ou plus si tu as plusieurs choix) et tu les places l’une à côté de l’autre.
- Ensuite, tu écris sur deux morceaux de papier tes choix. Attention, prends le temps de détailler chaque choix au lieu d’écrire juste « oui » ou « non ». Par exemple, au lieu d’un simple « partir », écris quelque chose comme : « Prendre une année sabbatique pour voyager ». Ton cerveau captera mieux ce que chaque décision importante représente.
Étape 2 : Mélange et place les papiers
Mélange bien les papiers sans regarder, puis pose-en un sur chaque chaise. À ce moment-là, tu ne sais pas quel choix est sur quelle chaise, et c’est très important pour que ton choix soit spontané.
Étape 3 (optionnelle) : Visualise tes choix
Si ton choix te semble super compliqué ou que tu as du mal à ressentir tes émotions, je te conseille d’ajouter une petite étape de visualisation :
- Ferme les yeux et imagine chaque choix.
- Pense à ce que ça impliquerait pour toi. Visualise les détails : les émotions, les sensations, les moments importants qui découleraient de chaque choix.
Étape 4 : Assieds-toi et découvre la réponse
C’est le moment de laisser ton instinct parler. Fais un décompte – « 3, 2, 1 » – et assieds-toi au hasard sur une des chaises. Une fois installé(e), prends le papier qui se trouve sous toi et lis ce qui est écrit.
Étape 5 : Écoute ton ressenti
C’est ici que tout se joue. Quand tu découvres la réponse, sois attentif(ve) à ce que tu ressens immédiatement : écoute ta voix intérieure, ce que tu ressens au plus profond de tes tripes.
- Si tu ressens une joie intérieure, un soulagement, ou une sensation de légèreté, c’est que cette réponse résonne avec ce que tu veux vraiment.
- Si, au contraire, tu ressens une déception, une frustration, ou une envie d’avoir l’autre choix, c’est un signe clair que l’autre choix est celui qui te correspond.
Prenons un exemple concret pour clarifier tout ça
Imagine que tu as toujours rêvé de partir à l’aventure et de prendre une année sabbatique. Mais, pour plein de raisons – l’argent, le timing, les responsabilités – tu n’as jamais sauté le pas. Pourtant, ces derniers mois, cette idée te trotte dans la tête en boucle, tu as pensé aux avantages et aux inconvénients. Tu sais qu’il faut que tu prennes une décision, parce que continuer à y penser sans rien faire devient insoutenable.
Alors, tu décides de tester la méthode des deux chaises pour t’aider à faire un choix. Tu prépares deux morceaux de papier. Sur le premier, tu écris : « Partir voyager un an », et sur le second : « Rester et me concentrer sur ma carrière ». Une fois les papiers prêts, tu les mélanges et tu les poses, sans regarder, sur chaque chaise.
Avant de t’asseoir, tu prends un moment pour visualiser ce que chaque choix représente. Tu fermes les yeux et imagines d’abord l’option « partir voyager ». Tu te vois dans des paysages magnifiques, rencontrant des personnes inspirantes, ressentant une immense liberté. Puis, tu visualises aussi les défis : faire tes valises, déménager, quitter tes proches, affronter l’inconnu. Ces pensées te procurent à la fois de l’excitation et un petit pincement au cœur.
Ensuite, tu passes à l’option « rester ». Tu t’imagines continuer ta vie dans ta ville habituelle, avec tes routines bien établies. Tu vois les opportunités professionnelles s’enchaîner : une promotion, une nouvelle voiture de société, des moments chaleureux avec tes proches. Tout cela te rassure, mais tu ressens aussi une pointe de monotonie.
Une fois que tu as pris le temps de visualiser chaque scénario, tu t’assieds au hasard sur l’une des chaises, sans savoir ce qui se trouve dessous. Tu ramasses le papier, et tu lis : « Rester et me concentrer sur ma carrière ». À cet instant, tu ressens une vague de tristesse. Tu te rends compte que, au fond, tu espérais tirer l’autre papier. Cette réaction te donne ta réponse : c’est « partir » que tu veux vraiment, même si cela te fait un peu peur. Ce moment de clarté te motive à te lancer dans cette aventure.
Quand la méthode des deux chaises ne suffit pas : des solutions pour aller plus loin
Parfois, même avec la méthode des deux chaises, le choix reste flou ou compliqué. Et c’est normal. Certains dilemmes sont plus profonds, plus complexes, et nécessitent de creuser davantage. Si tu es face à un choix vraiment difficile, il ne faut pas hésiter à s’aider d’avantage. Voici quelques idées supplémentaires pour te guider :
1. Ajouter une question de clarification après la découverte
Une fois que tu as découvert le choix (par exemple, « partir » ou « rester »), prends un moment pour te poser ces questions clés. Elles t’aideront à aller au-delà du simple ressenti initial et à vraiment comprendre ce qui motive ta réaction :
- Pourquoi cette réponse me rend-elle satisfait(e) ou déçu(e) ?
- Est-ce que ce choix correspond à mes valeurs ou à mes objectifs à long terme ?
- Quelles sont les craintes ou les espoirs qui surgissent avec cette réponse ?
Ces questions permettent de clarifier ce qui se cache derrière ton ressenti. Peut-être que ta déception est liée à une peur ou un attachement à une zone de confort.
Si tu n’as pas encore pris le temps de clarifier tes valeurs, je t’invite à découvrir mes articles pour t’aider à les définir :
Liste de valeurs personnelles : Un guide pour trouver celles qui te définissent
Trouver ses valeurs en 4 étapes simples
Connaître ses valeurs, c’est essentiel pour mener une vie alignée et s’écouter vraiment. Difficile de faire des choix importants quand on ne sait pas ce qui est essentiel pour être épanoui(e) ou ce qui compte réellement pour nous.
Prends le temps de réfléchir à ce qui compte vraiment : qu’est-ce qui te fait vibrer ? Quelles sont les choses non négociables pour toi dans la vie ? En comprenant tes valeurs, tu gagnes en clarté et en confiance dans tes décisions.
C’est un peu comme poser les fondations solides avant de construire une maison : une fois que tu sais ce qui te soutient, tout devient plus stable.
2. Explorer l’option intermédiaire
Si le choix entre « oui » et « non » te paraît trop radical ou trop restrictif, pourquoi ne pas introduire une troisième chaise ? Cette chaise peut représenter une option intermédiaire, comme :
- « Attendre avant de décider ».
- « Chercher plus d’informations ».
Ajouter une troisième possibilité peut diminuer la pression d’un choix binaire et t’aider à élargir tes perspectives. Parfois, prendre un peu de recul ou explorer d’autres alternatives permet d’éclaircir la situation sans se sentir bloqué entre deux extrêmes.
3. Renforcer avec un proche observateur
Demande à un ami ou un proche de confiance d’assister à l’exercice. Leur rôle ? Observer et noter tes réactions non verbales lorsque tu découvres le choix. Parfois, sans même t’en rendre compte, ton langage corporel – un sourire, une hésitation, une tension – peut révéler quelle option te tient vraiment à cœur. Leur regard extérieur peut être précieux pour t’aider à décoder ces signaux inconscients et t’aider à prendre des décisions.
La méthode des deux chaises : une technique simple mais puissante
Bien que cette méthode ne semble pas documentée formellement, elle s’inspire de plusieurs concepts psychologiques bien établis. L’idée des deux chaises, par exemple, est couramment utilisée en psychothérapie, notamment dans des approches comme la thérapie systémique ou la psychanalyse. Cependant, dans ces contextes, les chaises sont généralement utilisées pour faciliter une discussion. Par exemple, on parle à une chaise vide, symbolisant une personne absente (lors d’un deuil ou d’un conflit non résolu), afin d’exprimer des émotions ou avancer dans un processus de guérison.
Ma méthode, quant à elle, joue sur un autre registre. Elle mobilise nos capacités décisionnelles en combinant plusieurs aspects psychologiques, notamment la prise de décision intuitive et rationnelle, ainsi que des éléments de visualisation.
Les deux systèmes de prise de décision : lent et rapide
D’un point de vue neuroscientifique, nos décisions sont influencées par deux systèmes bien distincts :
- Le système lent : Ce système est analytique et réfléchi. Il nous pousse à nous poser, à examiner les différentes options et à peser les avantages et les inconvénients. C’est la voie que nous empruntons quand nous voulons « prendre le temps de bien décider ».
- Le système rapide : Ce système est intuitif, instinctif, impulsif, et souvent inconscient. Il repose sur notre ressenti immédiat, ce que l’on appelle souvent notre « gut feeling » (ressenti viscéral, ce guide intérieur). Il agit rapidement et sans effort, mais peut manquer de nuances.
Daniel Kahneman explique ces deux systèmes de manière brillante dans son livre Thinking, Fast and Slow. Si ce sujet te fascine, je te recommande chaudement cette lecture, car il explore avec finesse comment nos décisions sont façonnées par ces deux systèmes.
Ecouter ses émotions : ressentir pour décider
Ma méthode intègre également une dimension émotionnelle, inspirée des approches psychothérapeutiques et philosophiques. Le principe repose sur l’idée que nos réactions instinctives face à une option révèlent souvent notre véritable désir ou crainte. Avant de rationaliser un choix, on le « ressent ».
En psychologie, cette approche est utilisée pour aider les personnes à mieux se connecter à leurs émotions et à clarifier leurs envies. Se projeter dans une situation donnée permet de visualiser et de ressentir les conséquences d’un choix, avant même de l’avoir fait. Cela aide à prendre des décisions plus alignées avec nos besoins profonds et nos valeurs.
Une méthode qui mélange intuition et réflexion
Avec les deux chaises, on crée un espace physique et symbolique pour matérialiser nos options. Cette méthode engage notre intuition (en s’asseyant au hasard et en découvrant notre réaction émotionnelle) tout en laissant de la place à une analyse a posteriori. Elle équilibre donc les deux systèmes de décision :
- L’intuition : à travers l’assise aléatoire et le ressenti immédiat.
- La réflexion : en prenant le temps de noter ou d’analyser ce que l’on ressent face à la réponse.
Quand la méthode des deux chaises ne suffit pas
Si malgré tout, ces étapes ne t’ont pas aidé, c’est peut-être parce que tu fais face à une décision très importante, avec des conséquences lourdes pour l’un ou l’autre choix. Et dans ces cas-là, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide pour t’aider à faire un choix éclairé. Un professionnel peut t’aider à clarifier ce dont tu as vraiment besoin et à faire un choix aligné avec tes valeurs et tes aspirations profondes.
Il se peut aussi que tu aies tout simplement du mal à ressentir tes émotions ou tes ressentis corporels. Si, au moment où l’option a été révélée, tu ne savais pas trop quoi en penser ou en sentir, c’est totalement normal. On ne nous apprend pas à l’école à écouter nos émotions, et souvent, on nous demande même de les mettre de côté. Peut-être n’as-tu pas eu la chance d’avoir des proches ou un environnement qui t’a encouragé à développer cette écoute de toi-même.
Les personnes habituées à méditer, pratiquer le yoga ou d’autres techniques corporelles de relaxation ont généralement une meilleure connexion avec leur corps. À l’inverse, celles ayant vécu des traumatismes importants dans le passé peuvent souvent se sentir “déconnectées” de leur corps. C’est ce qu’on appelle la dissociation. Dans ces cas-là, il peut être nécessaire d’entreprendre un travail psychologique et psychocorporel pour retrouver cette capacité d’écoute intérieure. Il y a des psychologues qui peuvent vraiment t’aider avec ce genre de problématique et qui en font leur spécialité. D’ailleurs, si tu veux en savoir plus sur les différentes psychothérapies et comment choisir celle qui te correspond, je t’invite à lire l’article que j’ai écrit sur le sujet.
Cette méthode risque donc de ne pas fonctionner pour tout le monde, mais cela ne signifie pas que tu es bloqué. Il existe toujours des solutions adaptées à chacun(e) !
Les avantages de la méthode des deux chaises pour clarifier tes décisions
Cette méthode a, selon moi, deux grands avantages majeurs.
1. Se connecter à son intuition et à ses ressentis
La méthode des deux chaises t’aide à te reconnecter à ton intuition, à tes ressentis corporels, et surtout à t’écouter vraiment. C’est un exercice puissant pour mieux te connaître et apprendre à t’accepter. Elle t’invite également à te projeter dans les différentes options grâce à la technique de visualisation.
Bien sûr, ce que tu visualises ne se réalisera peut-être pas tel quel. Après tout, tu n’es pas devin (et si tu l’es, partage tes secrets ! ). Mais ces projections révèlent souvent ce que tu veux profondément, ce qui est important pour toi, et donc ce qui est lié à tes valeurs.
Quand on était enfant, on passait des heures à rêver, à imaginer des scénarios incroyables : devenir héros, princesse, pilote ou astronaute. Mais en grandissant, on oublie parfois de rêver. Les pressions extérieures, les peurs ou les critiques de ceux qui nous disent qu’on ne peut pas réussir finissent par nous freiner. Pour certains, c’est une motivation pour prouver le contraire, mais pour d’autres, c’est un poids. Et alors, on arrête d’imaginer ce qui est possible, et on s’enferme dans nos doutes.
Cette méthode, c’est une invitation à te réapproprier cette capacité à rêver, à explorer ce qui est possible, et surtout, à oser penser à ce que tu veux vraiment.
2. Renforcer la confiance en soi
En t’écoutant, tu vas doucement apprendre à te faire de plus en plus confiance. Au départ, tu as peut-être besoin des chaises, des morceaux de papier et de tout ce processus concret pour clarifier tes choix. Mais au fil du temps, cette méthode devient presque un entraînement pour ton intuition.
Un jour, tu n’auras plus besoin de ces outils. Tu pourras simplement visualiser les possibilités, écouter tes ressentis, et savoir instinctivement ce qui est bon pour toi. Et cette capacité à te faire confiance, c’est un véritable atout pour avancer dans la vie avec sérénité.
Faire un choix en conscience : comment s’engager après avoir décidé
Une fois que tu as pris ta décision, il est tout à fait normal que des doutes persistent. Tu peux te demander si tu as fait le bon choix, si tu vas regretter, ou si tu aurais dû choisir autrement. Mais il faut te rappeler une chose essentielle : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision. Se tromper fait partie du processus, et parfois, prendre le « mauvais » chemin nous mène finalement à la bonne destination.
Le mauvais sentier, c’est pas si grave
Imagine que tu te balades en forêt. Tu prends un sentier, mais trois kilomètres plus loin, tu te rends compte qu’il ne mène pas là où tu voulais aller. Oui, tu râles un peu, mais ce n’est pas dramatique. Tu peux toujours rebrousser chemin ou emprunter une autre route qui te ramène sur le bon trajet. C’est pareil dans la vie : aucune décision n’est fatale, tout est temporaire et ajustable. Chaque choix que tu fais est une expérience, une opportunité d’apprendre et de grandir.

Dire « oui » à l’expérience
Quand j’écris ça, je pense au film Yes Man avec Jim Carrey. Le personnage principal décide de dire « oui » à tout, même aux choix les plus farfelus. Et même si ça le mène parfois à des situations douteuses, il finit par en retirer des expériences enrichissantes. Bon, bien sûr, c’est un film, donc un peu exagéré, mais l’idée est là : ce n’est pas grave de faire un choix qui, après coup, n’était pas « parfait ». Ce qui compte, c’est de s’engager pleinement dans ce choix et d’en tirer quelque chose. Alors n’hésite pas à lâcher-prise.
Transforme tes doutes en moteur
Au lieu de ruminer ou de douter après ta décision, essaie de la voir comme une aventure. Si tu te rends compte plus tard qu’un ajustement est nécessaire, c’est totalement OK. Ce qui compte, c’est d’agir en conscience, en acceptant que chaque choix est une étape sur ton chemin, et non une fin en soi. Donc pas de prise de remords ici !
Alors, rappelle-toi :
il n’y a pas d’échec, il n’y a que des apprentissages.
Et savoir prendre des décisions difficiles ça s’apprend.
En bref
Prendre une décision peut parfois nous coûter beaucoup d’énergie et monopoliser un espace mental précieux, surtout lorsqu’il s’agit d’une décision importante. Que ce soit pour un choix personnel ou professionnel, il est essentiel de savoir comment prendre les bonnes décisions pour avancer sereinement. Cette méthode est simple, ludique et symbolique. Voici comment faire pour faciliter tes prises de décision :
- Prends deux chaises (ou plus si ta décision comporte plusieurs choix) et place-les côte à côte.
- Prends deux morceaux de papier (ou plus).
- Écris tes choix clairement sur chaque morceau de papier.
- Mélange-les sans regarder.
- Pose un morceau de papier sur chaque chaise.
- Projette-toi dans l’avenir : prends un moment pour visualiser chaque choix, laisse-toi rêver et ressens ce que chaque scénario évoque pour toi.
- Fais un décompte : « 3, 2, 1 », et assieds-toi au hasard sur une chaise.
- Découvre la réponse en prenant le papier sous toi et lis ce qui est écrit.
- Écoute tes ressentis : es-tu satisfait(e) ou déçu(e) ?
Si nécessaire, prends un moment pour te poser ces questions :
- Pourquoi cette réponse me rend-elle satisfait(e) ou déçu(e) ?
- Est-ce que ce choix est aligné avec mes valeurs ou mes objectifs à long terme ?
- Quelles craintes ou espoirs sont associés à cette réponse ?
Parfois, il faut aussi accepter qu’on puisse prendre une mauvaise décision. Cela fait partie de l’apprentissage, et cela t’aidera à prendre de meilleures décisions à l’avenir. Si tu es face à un dilemme, prends le temps de poser les choses : analyser, écouter tes intuitions, et ne pas hésiter à demander de l’aide.
Quelques astuces en plus :
- Demande à un proche de t’observer : parfois, nos réactions non verbales révèlent plus que ce qu’on perçoit consciemment. Les observations peuvent guider la décision.
- Si la décision est trop lourde ou que tu as du mal à ressentir tes émotions ou tes sensations corporelles, n’hésite pas à consulter un professionnel. Il se pourrait qu’il y ait une cause plus profonde derrière cette difficulté à décider, une raison qui mérite d’être explorée et entendue.
La méthode des deux chaises est là pour te simplifier la vie, t’aider à mieux te comprendre et à avancer avec confiance, tout en facilitant la prise de décision.